L'un des grands plaisirs de la colocation, outre les économies réalisées sur le loyer et l'espace disponible à moindre coût, réside dans le partage. Repas cuisinés à plusieurs, films visionnés ensemble, soirées à refaire le monde autour d'un verre ou jeux de société le dimanche après-midi, ces moments uniques font tout le charme du partage de logement avec d'autres personnes. Si vous êtes tenté par ce système, posez-vous bien la question suivante : comment assurer mon appartement en colocation ?". En cas de sinistre, vous serez certain de bénéficier de toutes les protections nécessaires si vous avez choisi un contrat adapté.
L'assurance habitation classique et le cas de la colocation
En France, les locataires sont tenus de disposer d'une assurance habitation, qui prend en charge la responsabilité civile, c'est-à-dire le remboursement des frais occasionnés par des dommages produits sur un tiers. Vous cassez les lunettes d'un ami, vous renversez du café sur l'ordinateur d'un collègue, vous renversez une dame à vélo : la responsabilité civile couvrira le paiement des soins médicaux et des réparations matérielles, en omettant la franchise qui vous incombe. Dans le cas d'une colocation, la RC va s'étendre à tous les dégâts que vous pourriez produire à autrui dans les espaces collectifs de votre logement. Que vous abimiez le canapé commun, que vous mettiez hors-service le micro-ondes ou que vous blessiez accidentellement une personne présente, l'assurance habitation interviendra pour compléter la somme versée comme indemnité aux victimes. Du fait de leur temporalité souvent restreinte, les colocations tendent à être assurées au minimum, quand elles le sont. Or, que vous séjourniez une semaine, un mois ou un an dans le logement, au moindre problème, vous regretterez profondément d'avoir omis de vérifier votre statut d'assuré si vous devez régler des dommages et intérêts considérables. Dans certains cas, l'assurance parentale s'étend aux étudiants hébergés dans des colocations. Pour vous en assurer, contactez l'organisme bien en amont de la date d'entrée dans les lieux. Vous aurez ainsi le temps de réagir en l'absence de couverture et de vous rendre sur particuliers.sg.fr pour souscrire une assurance dédiée à l'appartement coloué.
Attention, en cas de sous-location, il est également indispensable que le locataire dispose de sa propre assurance, et ce même si le locataire principal est assuré.
Individuelle ou collective, quelle assurance choisir en colocation ?
Maintenant que vous savez à quel point il est important d'être assuré, que ce soit en colocation ou en location classique, vous pouvez vous demander : comment assurer mon appartement en colocation et choisir parmi toutes les options possibles ? Il y a des avantages et des inconvénients à opter pour une assurance individuelle. D'abord, la couverture personnelle permet à chaque habitant d'adopter une protection spécifique, qui peut par exemple inclure un forfait pour des biens de valeur ou pour la possession d'un animal domestique. Gérer soi-même son forfait d'assurance est souvent plus intéressant si les colocataires vont et viennent, car cela évite de devoir recalculer tous les mois la somme que chacun doit verser pour régler la prime d'assurance. En cas de sinistre, les responsabilités sont également établies plus clairement lorsque tous les membres impliqués disposent de leur propre protection.
Cependant, une assurance collective va offrir un tarif plus avantageux et une gestion simplifiée au niveau des espaces collectifs. Elle englobe l'intégralité du logement, il n'y a donc pas à vérifier que la cuisine, la salle de bain ou le salon sont pris en charges par l'un ou l'autre des contrats individuels. L'assurance collective évite aussi les doublons de couverture sur ces mêmes zones partagées, ce qui explique l'intérêt financier de partager le même contrat.
Finalement, c'est une décision à prendre au cas par cas. Il est tout à fait possible de choisir une assurance commune pour l'habitation, et de souscrire des garanties complémentaires individuelles afin de couvrir des spécificités propres au colocataire, comme la possession d'un instrument de musique ou la récurrence des voyages à l'étranger. Lorsque vous visitez des logements, discutez avec le propriétaire ou les occupants afin de déterminer le type d'assurance choisi et de savoir si vous devez prévoir un contrat à votre nom propre.
Colocataires, voici comment optimiser la mise en place de votre assurance ?
Vous le sentirez dès la première visite, mais il est crucial d'avoir une bonne communication avec les autres colocataires pour établir des règles d'entente et de respect. Le choix de l'assurance habitation va être partiellement dicté par cette communication. Les colocataires déjà en place peuvent vous conseiller sur un contrat individuel qu'ils ont eux-mêmes souscrit, ou vous indiquer la façon de procéder pour que vous soyez ajouté au contrat collectif. En l'absence d'informations précises sur le sujet, méfiez-vous, car certaines personnes pensent faire des économies en se passant d'assurance, ce qui est illégal et très dommageable si le moindre incident survient.
Une fois que vous êtes dans le logement, indiquez à l'assureur tout changement de votre part. Vous ferez le point avec les autres occupants lorsqu'un colocataire quittera l'appartement, pour définir la répartition de la prime ou vérifier que les différentes assurances concordent toujours. Pensez à prévenir l'assurance et vos colocataires en amont si vous devez vous-même partir définitivement.
Vous avez compris que la réponse à la question : "comment assurer mon appartement en colocation ?" réside dans les échanges avec les autres habitants et le choix entre un contrat individuel ou collectif. N'oubliez pas de conserver vos coordonnées à jour, et d'indiquer à votre prestataire assureur les grands changements qui surviennent durant la vie étudiante ou les débuts de la vie active. Absence prolongée du logement, garde d'un animal domestique, baisse de revenus, sous-location, stage dans un lieu à risque, toutes les situations particulières peuvent être appréhendées avec des avenants ou des offres plus spécifiques qui couvrent ces besoins ponctuels.